La petite côte

La Petite Côte présente une grande diversité de paysages, marqués par l’alternance entre plages sableuses, zones rocheuses, falaises et systèmes lagunaires :

• Plages de sable fin, notamment à Saly-Portudal, réputée pour ses stations touristiques qui bordent l’océan.

• Zones rocheuses et falaises caractéristiques, particulièrement autour de Popenguine, Toubab Dialaw, qui offrent des vues spectaculaires et un environnement naturel préservé.

• Systèmes lagunaires et marécageux, comme ceux de la Lagune de la Somone, qui sont des lieux de reproduction importants pour de nombreuses espèces aquatiques et un refuge pour la faune.

L’exceptionnelle biodiversité de la Petite Côte est également enrichie par des îles :

• L‘île de Joal-Fadiouth, un site emblématique, où cohabitent culture et nature, avec des plages de coquillages et des forêts de palétuviers.

• Pointe Sarène et l’île aux coquillages, qui abritent des écosystèmes uniques et contribuent à la richesse de la région en termes de biodiversité.

La Petite Côte possède plusieurs zones protégées qui permettent la conservation de ses écosystèmes uniques :

• Réserve naturelle de Popenguine, zone préservée pour ses falaises, ses plages et ses habitats marins.

• Région naturelle d’intérêt communautaire (RNIC) de la Somone , qui protège les milieux lagunaires et humides de la zone.

• Aire Marine Protégée (AMP) de Joal-Fadiouth, une initiative pour protéger les habitats marins autour de l’île et pour préserver la biodiversité locale.

En complément, des efforts de gestion des mangroves et des zones humides sont en cours pour renforcer la résilience écologique de la Petite Côte face aux changements climatiques.

Malgré sa richesse naturelle, la Petite Côte fait face à plusieurs défis environnementaux :

• Pression anthropique forte, particulièrement autour de Saly, où la construction de nombreuses infrastructures hôtelières empiète sur le littoral. Cela réduit l’accès public à la mer et fragilise les écosystèmes locaux.

• Érosion côtière importante, notamment à Saly et à Joal-Fadiouth, où les pertes de sable sont estimées à plusieurs mètres par an dans les zones les plus exposées.

• Construction du port industriel de Ndayane, qui risque d’impacter le littoral, en modifiant les courants marins et en augmentant la pression sur les écosystèmes côtiers.

• Surexploitation des ressources halieutiques, entraînant une perte de biodiversité marine et affectant les activités de pêche artisanale, indispensable à la communauté locale.

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